La voisine d’en face

Andrée Tesson n’est pas femme à se précipiter. Elle aime prendre le temps de la réflexion. Alors quand on lui propose de devenir présidente du Centre Socioculturel du Parc en 2012, elle prend la mesure du rôle avant de dire oui. Faisons connaissance.

C’est l’atelier informatique qui lui a fait pousser la porte du Centre en 2003. "J’assurais une permanence d’ouverture. Ce qui me plaisait, c’était d’être avec les jeunes. Ils avaient toujours quelque chose à m’apprendre". L’atelier informatique mais aussi le fait qu’elle n’avait que la rue à traverser. « J’habite juste en face de l’association ! Je saluais les salariés quand on se croisait. J’ai eu envie de connaître les activités qui s’y déroulaient et le public qui le fréquentait. »

Andrée a longtemps été responsable de la formation continue à l’Université de Poitiers. Après sa carrière professionnelle, elle avait pensé aider les enfants dans l’accompagnement à l’aide aux devoirs.

Son parcours associatif a pris un autre chemin. « A Niort, avant 2006, nous étions organisés en conseils de maisons. Lorsque nous avons changé de statuts, il a fallu que les bénévoles apprennent à jouer un nouveau rôle. Ils ont créé leur association, élu des administrateurs et un bureau ».

Andrée mesure aujourd’hui toute l’importance du lien entre les salariés techniciens et les administrateurs. « C’est un travail en commun dans l’échange permanent et le partage des idées. Tout seul on est rien, ensemble, on trouve des solutions et chacun progresse dans ses compétences. Je crois que j’ai su bien m’entourer dans le partage des travaux et la réalisation d’une gouvernance démocratique. Je me sens vraiment épaulée. Cet engagement librement consenti dans l’échange et l’écoute, appuyé sur nos valeurs d’éducation populaire, valorise mon quotidien. C’est pour cela que je m’accomplis. »

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