Le quart d’heure d’avant

Il est des journées, où pousser une porte vous propulse dans une autre dimension, dans une salle juste avant la représentation. On se fait alors tout petit et on observe ce qui se passe, quelques minutes avant l’entrée en scène des comédiens.

Le public impatient est resté derrière le porte. Sur les planches, la tension monte. On peut presque la sentir. La lumière devient éblouissante et chaude. Cette lumière particulière des salles de théâtre. Un quart d’heure hors du temps.

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Samedi 22 et dimanche 23 mars 2015, les salariées et les bénévoles du centre socioculturel du Marais étaient sur les planches pour jouer Pique-nique en campagne de Fernando Arrabal.

« C’est suite à un pari que nous nous sommes retrouvées sur scène, nous explique Anaïs, animatrice au centre de loisirs. »

Si les salariées se sont mobilisées autour de ce projet, c’est pour souder le groupe, pour créer l’opportunité de passer un bon moment ensemble, en dehors du temps de travail. Elles n’étaient pas seules.

Elles ont vite été rejointes par des bénévoles et des enfants. Une pièce qui rassemble toutes les générations. 25 comédiens amateurs.

On peut supposer que le trac est le même, quel que soit l’âge. Chacun trouve le moyen de le faire passer.

Alors on se recentre, on tricote, on rit à gorge déployée, on fait le poirier, on se serre les uns contre les autres pour mieux sentir qu’on est ensemble.

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