Mettre de l’huile dans les rouages

Il y a quelques semaines, nous sommes allés rencontrer la présidente du centre socioculturel le plus au sud du département. Vous vous demandez où il se trouve ? A Niort, il faut prendre la direction de la Rochelle. Et penser à sortir à Mauzé sur le Mignon ! Sinon, vous arriveriez à la plage. Sans votre maillot de bain, ce serait dommage. Nous, nous sommes arrivés à bon Centre et avons été accueillis par Marie-Françoise Bouix.

C’est en 2007 qu’elle fait un premier pas dans le Centre par le biais du festival de l’aventure individuelle. Jean Limeuil et les organisateurs de ce temps fort cherchent des bénévoles. Elle est recrutée. Puis on l’invite à se présenter au conseil d’administration et très rapidement, à devenir présidente.

« Depuis 3 ans, je me suis familiarisée avec le vocabulaire, les dispositifs, l’histoire de l’association. Aujourd’hui j’ai envie de m’impliquer pleinement dans les projets. »

« C’est mon retour dans le Pays Mauzéen qui m’a amené à m’investir dans la vie locale. Je m’y suis installée après une carrière professionnelle parisienne. J’ai été capitaine de police pendant 23 ans. » Stop. A ce moment précis, vous pensez Maigret, San Antonio ou pour les plus jeunes, à Laure Berthaud. Mais Marie-Françoise vous remet très vite les pieds sur terre. « Il y a beaucoup d’idées reçues sur cette profession. En fait, c’était très administratif. ».

L’aspect de sa carrière sur laquelle elle revient volontiers est son rôle de déléguée syndicale. « Ce qui m’a plu, c’était d’être au service des gens, de pouvoir contribuer à l’amélioration des conditions de travail, à l’évolution des carrières professionnelles de mes collègues, de leur salaire. En somme, de mettre de l’huile dans les rouages. »

Vous imaginez bien, qu’après une vie active aussi bien remplie, Marie-Françoise n’avait pas envie de rester derrière ses casseroles. « Je voulais être utile aux autres, mettre à profit l’expérience acquise pendant ma carrière, être citoyenne. Ce qui me plait le plus aujourd’hui, ce sont les rencontres avec les gens. Cela ouvre l’esprit. Au festival de l’aventure individuelle, j’ai côtoyé des voyageurs. J’ai été frappée de leur modestie. » La curiosité n’est décidément pas un vilain défaut.

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