Pas si loin.

Cette année, le centre socioculturel du Saint-Varentais va avoir 30 ans. En 2015, nous avons déjà soufflé les bougies du Pays Ménigoutais et du Cerizéen. Il y a deux bonnes raisons de fêter un anniversaire.

La première, c’est que cela vous donne l’occasion d’aller à la rencontre de ceux qui étaient là quand vous n’y étiez pas. Nous avons rencontré Patrice Bohmert. Il a été le second directeur du centre socioculturel de Saint-Varent. Il nous a raconté sa tranche de vie dans cette association qui lui est chère. C’était entre 1988 et 1991.

S’il arrive par hasard, ce qui le fait vibrer, lorsqu’il prend ses fonctions, c’est l’effervescence. "J’ai eu le sentiment que tous les matins, quand j’arrivais au travail, il y avait une idée nouvelle qui pouvait surgir. Et que grâce aux gens, chaque idée était réalisable." Ce tout jeune centre développe alors des actions culturelles autour de la parentalité et de la jeunesse. La ludothèque, la bourse aux vêtements, les Saint-Varentures, le centre d’animation jeunesse. Il y a du pain sur la planche. Bénévoles et salariés ne comptent pas leurs heures.

"J’ai vu évoluer ce centre, j’ai vu les bénévoles grandir et s’engager toujours plus. Des bénévoles qui étaient là il y a 30 ans, sont toujours présents ! Je suis content d’avoir contribué à ce qu’ils se sentent bien. Et aussi et surtout, à ce qu’ils trouvent la capacité à exercer leurs envies, leurs projets."

Patrice Bohmert quitte le CSC en 1991. Il occupe quelques temps le poste de directeur à Thouars. Puis il est embauché au conseil général des Deux-Sèvres. Il n’est donc pas parti si loin de notre réseau. "Je travaille au conseil départemental, au service accompagnement de la vie associative et de la médiation numérique. Nous finançons, entre autres, les projets numériques des centres socioculturels. Nous animons également un réseau de bénévoles qui pilotent des ateliers informatiques. Ils sont nombreux à venir des CSC. Le fait d’en connaître le fonctionnement de l’intérieur est un vrai atout. Ma référence, c’est Saint-Varent " explique Patrice.

"J’y ai rencontré des gens qui m’ont appris énormément. L’éthique et les valeurs de l’éducation populaire, la mobilisation citoyenne, faire ensemble plutôt que faire pour. Le centre est né parce que quelques habitants se sont mobilisés et ont eu envie de développer des activités dans leur canton. Ce sont sûrement ces personnes qui m’ont rendu si enthousiaste" conclu t-il.

La deuxième bonne raison de fêter son anniversaire, c’est de rassembler tous les gens qui ont porté l’association et qui en ont fait ce qu’elle est aujourd’hui. Les préparatifs sont en cours. Surveillez vos boites aux lettres. La fête est pour bientôt.

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