60 administrateurs à la fédé !
Le 10 avril 2014, le bureau fédéral a été renouvelé. Pierre Thibaud, président depuis 7 ans, a profité de l’occasion pour annoncer qu’il laisserait la place vacante en 2015. Nous lui avons demandé ce qui lui avait plu et ses craintes de début de mandat.
Qu’est ce qui t’a plu le plus ces 7 dernières années passées à la fédération des Deux-Sèvres ?
Ce que j’ai le plus aimé, c’est l’ambiance au sein du conseil d’administration. La convivialité est extraordinaire et la sensation d’appartenir à un réseau est très forte. Les gens sont motivés et très impliqués dans leurs projets. Je trouve que les CA de la fédération sont représentatifs de cet engagement associatif.
Ce qui m’a également beaucoup plu, ce sont les actions menées avec les bénévoles et les salariés des autres fédérations de Poitou-Charentes. Cela contribue aussi à faire réseau. Parmi toutes ces actions, le bien vieillir m’a particulièrement motivé. Je pense que les centres socioculturels devront de plus en plus développer des actions avec les seniors.
Avais-tu des appréhensions quand tu t’es présenté ?
Oui, bien sûr ! En revanche, le fait d’être président m’a permis de découvrir beaucoup de choses sur moi-même. S’exprimer en public, parfois devant de grandes assemblées, n’était pas un exercice auquel j’étais habitué. Cela reste difficile, mais je me prépare avant chaque prise de la parole. En travaillant, j’y arrive. Et puis même si intervenir dans une assemblée générale peut paraître compliqué, c’est aussi une petite montée d’adrénaline.
J’avais également l’impression de très mal connaître le réseau régional et les projets de l’union régionale des CSC. Cela me paraissait énorme. C’est beaucoup plus clair pour moi aujourd’hui. C’est une instance trop méconnue au regard de ce qu’elle apporte, de manière indirecte, aux centres.
Qu’aimerais tu dire à la personne qui te succédera ?
Je comprends que mon remplaçant puisse être anxieux. Une nouvelle responsabilité est toujours une aventure. Mais on peut découvrir et apprendre en marchant. On bénéficie de plus d’un soutien des professionnels et notamment du délégué de la fédération. Le rôle du président est un rôle de représentation. C’est à lui de donner une bonne image du réseau. Je crois aussi beaucoup au portage politique des projets. Nous n’allons pas rencontrer le préfet pour demander des financements, nous y allons pour lui rappeler que nous existons et participons au fait qu’il fait bon vivre sur un territoire. Je pense qu’il faut croire en l’engagement bénévole. Certains sont vraiment très investis et font leur maximum pour le bien collectif.
Le conseil d’administration du 10 avril 2014
