Des partenariats nationaux pour quoi faire ?
Le 8 octobre dernier, François Vercoutère participait à un conseil d’administration pour expliquer au réseau, les enjeux de développer des partenariats au niveau national. Petit retour en arrière.
Depuis plusieurs années la FCSF (fédération des centres sociaux de France) développe des partenariats avec d’autres acteurs nationaux : partenaires institutionnels, partenaires associatifs ou encore participation à des coordinations associatives. A quoi cela peut-il bien servir ?
Au plus près des habitants
Et bien, à mailler le territoire pour être au plus près des besoins des habitants. "On essaie de repérer ou sont les manques des habitants et comment nos associations peuvent agir de manière complémentaires avec les autres acteurs."
Les partenariats nationaux servent les régions et les départements. "Le fait d’entretenir des relations régulières avec d’autres structures nous permet d’obtenir des réponses rapidement aux sollicitations des CSC ou de trouver le spécialiste de certaines questions."
Pour expérimenter
Il s’agit également de se laisser des espaces d’expérimentation, d’essayer de travailler et de lancer des projets "sans être sûr du résultat". C’est le cas pour SENACS. Nous sommes la seule tête de réseau à partager un projet avec la caisse nationale d’allocations familiales.
Les centres sociaux sont parfois acteurs de ces expérimentations. En témoignent les deux projets "En associant leurs parents tous les enfants peuvent réussir" ou encore le travail mené avec le secours catholique auprès des personnes malades et précaires.
Dans le premier exemple, le centre socioculturel des 3 cités (Poitiers) a fait partie des quelques centres qui ont essayé, avec les associations de parents d’élèves et ATD Quart Monde de renouer des liens entre les parents et l’école. "Cela a un impact direct sur les résultats scolaires des enfants, appuie François Vercoutère." Le projet 2016 est de développer cette idée dans mille et un quartiers."
Pour le travail avec le secours catholique, il s’agirait de porter la parole des sans voix, les personnes malades et précaires, auprès des candidats aux élections présidentielles.
Et demain
Notre délégué national conclu avec deux idées fortes.
L’enjeu de demain est de continuer à entretenir des relations sereines et de qualité avec nos élus locaux. Il va s’agir de leur montrer que travailler avec des citoyens actifs est une plus-value. A nous de développer des outils/méthodes pertinents pour discuter/négocier avec eux.
A l’avenir, les maires vont devoir faire des choix. Les entrées fiscales diminuent. Ils doivent pourtant continuer à financer un certain nombre de choses. Les associations mais aussi les bâtiments scolaires, restauration, personnel municipal, transports publics… A nous d’en faire de vrais alliés.
L’autre enjeu est celui du rapprochement de nos associations avec le monde économique. Les entrepreneurs sont des gens comme nous, qui ont besoin de nos savoir-faire. Nous avons également besoin d’eux car ils créent de l’emploi et ont des compétences qui peuvent servir nos projets.