Quels accueils de loisirs demain ?
Les directeurs d’accueils de loisirs sans hébergement (ALSH) des Deux-Sèvres, réfléchissent depuis quelques mois sur l’autonomie des enfants dans leurs structures. Les adultes n’ont-ils pas tendance à trop organiser les temps de loisirs des petits ?
Serait-il intéressant que les enfants puissent choisir eux mêmes ce qu’ils ont envie de faire pendant leurs congés ? Facile à dire. Pas si facile à organiser.
D’un centre de loisirs à l’autre, les façons d’accueillir sont très différentes : avec ou sans tranches d’âges ; avec ou sans programme d’activités. Les temps d’accueil sont aussi très différents : mercredis, petites vacances, grandes vacances, séjours. Chaque équipe a son propre fonctionnement, sa propre histoire et ses propres liens avec les familles.
Le point commun des professionnels des directeurs d’accueils de loisirs, c’est qu’ils aimeraient changer leur façon de travailler. Ils voudraient organiser les accueils pour que les enfants puissent vraiment s’approprier le temps où ils sont en vacances. C’est à dire, pourquoi pas, proposer eux mêmes des activités, décider de participer ou pas à celle qu’on lui propose, ou même parfois, ne rien faire.
Il s’agit vraiment de travailler autrement, pour les animateurs. Alors avant de parler de changement, ils souhaitent discuter avec les bénévoles qui sont impliqués dans des commissions ou dans des actions avec les enfants. Comment imaginent-ils le centre de loisirs de demain ? Le jeudi 1er février 2018, à la fédération, les bénévoles sont invités à une soirée d’échange sur cette question.
Si vous souhaitez vous inscrire, le formulaire se trouve ici.
Messages
1 Quels accueils de loisirs demain ?, 19 janvier 2018, 00:10, par Goyault
Bonjour,
J’ai pu constater autour de moi que les jeunes sont devenus des consommateurs. Je m’explique à notre époque avec peu de choses on créait, on inventait et surtout on communiquait. Maintenant, il y a beaucoup de virtuel et certains jeunes attendent qu’on leur propose des activités car sorti de leurs réseaux sociaux, ils ne savent pas quoi faire.
Il faut que les jeunes deviennent des acteurs de leurs loisirs tout en étant guidés par les adultes. Je crois en leur capacité mais il faut les encourager.